3 mn de lecture

Comment designer des espaces d’apprentissage favorisant le peer-to-peer et la collaboration ? – FTE 2019

DSC09923

Retour sur l'étude de Steelcase sur les espaces apprenants, présentée par Nathalie Rigaut lors de la French Touch de l'Education 2019.

SEP-BLEU-SLASH-EXTRAIT

Quoi de mieux pour une conférence sur l’entreprise apprenante que d’être reçu chez Steelcase, spécialisé dans le design d’espaces de travail et d’environnements d’apprentissage. Nathalie Rigaut, Insight Led Experience Consultant, présentait à l’occasion de la French Touch de l’éducation l’étude « Les espaces d’apprentissage actif » réalisée par Steelcase sur les espaces apprenants.

Reprenant l’idée de Josh Bersin selon laquelle l’apprentissage doit se faire maintenant “in the flow of work”, Steelcase propose une vision de l’espace apprenant comme un espace de travail pensé pour favoriser le learning. De même que le formateur devient selon les besoins coach ou facilitateur, le manager adopte lui aussi ses postures. Retour sur sept piliers pour un aménagement de l’espace apprenant.

  • Un espace apprenant doit susciter la curiosité et la découverte : 

En plaçant par exemple un mur commun au centre de la pièce pour rendre visible à l’ensemble de l’équipe l’avancée d’un projet, on transforme l’espace de travail en un lieu ou le partage et la curiosité sont scénarisés.

  • Un espace apprenant doit susciter la confiance et la sécurité : 

Ainsi, on observe une tendance à  gommer dans l’espace les différences notamment hiérarchiques. Fini le bureau du patron ? Orange s’apprête par exemple à réunir tout son Comex dans un seul espace ouvert, pour faciliter la collaboration. La posture « perchée » (par exemple sur un tabouret haut) permet d’être plus impactant et engageant.

  • Un espace apprenant doit susciter la communication et l’échange

Grâce notamment aux multiples interfaces digitales qui favorisent l’expression et l’échange, il est possible de faire parler les murs plutôt que d’en faire des cloisons…

  • Un espace apprenant doit susciter un apprentissage continu, qui invite à la réflexivité

Ainsi, l’espace de travail se pense dans la continuité entre travail et apprentissage :  il favorise ainsi la circularité de la connaissance. On peut également multiplier les outils permettant l’écriture et la formalisation (paperboard, tableau, écrans…) et la diversité des points de vue. Cet aménagement de l’espace permet également de rendre les interactions et leurs productions plus itératives.

  • Un espace apprenant doit prendre en compte la singularité de chaque individu

Le drame de l’open space est de ne pas du tout avoir intégré les diversités de personnalités et de situation de travail. Offrir de la sécurité aux personnalités timides par des espaces plus confinés, permettre à chacun de personnaliser l’espace et de l’aménager en fonction de son état émotionnel du moment est une piste.

  • Un espace apprenant doit être modulable

Pour s’adapter à différents modes d’apprentissage, l’espace apprenant doit être pensé pour la mobilité : mobilier sur roulettes (tables, chaises), open space etc… Un manager comme un formateur doit avoir la possibilité de reconfigurer l’espace selon le groupe d’apprenants et ce qu’il souhaite obtenir.

  • Un espace apprenant doit susciter l’apprentissage immersif

L’expérimentation et la mise en pratique sont les meilleurs leviers d’apprentissage : via des outil digitaux interactifs, on favorise un apprentissage expérientiel.


Pour aller plus loin, téléchargez notre livre blanc sur la cartographie du marché de l’entreprise apprenante.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans nos derniers Numéros…

Sep-gris-@2-500

numéro 8

Learn Assembly met des acteurs de l’IA dans le learning à l’honneur : Corolair

numéro 8

La Révolution de l’IA dans le Digital Learning : progrès ou péril ?

numéro 6

Apprendre à apprendre : Learn Assembly accompagne Nexity pour former ses collaborateurs à l’agilité d’apprentissage

numéro 6

Des Open Badges pour lutter contre le monopole de la reconnaissance ?