Plus de 100 formateurs ont répondu au baromètre sur l’animation de formations à distance lancé par la Learning Fabrique et Glowbl, via l’outil Learning Boost.
La formation professionnelle a subi des changements majeurs au cours des cinq dernières années. Notons notamment l’avènement du digital, l’influence croissante de l’intelligence artificielle et les défis apportés par la pandémie mondiale.
C’est dans ce contexte que la Learning Fabrique, en partenariat avec Glowbl, a présenté son baromètre « Quel formateur à distance êtes-vous ? » lors du salon Learning Technologies à Paris.
Grâce à l’outil Learning Boost, le baromètre a permis aux formateurs répondants de découvrir leur style d’animation et d’obtenir des ressources personnalisées pour interroger et perfectionner leurs compétences. Vous n’y avez pas répondu ? Vous souhaiteriez recevoir votre profil ? Cadeau ! Nous avons pensé à vous et lancé une nouvelle session du baromètre. Cliquez ici pour y accéder.
Plus de 100 formateurs ont répondu en moins de 15 jours au baromètre. Partons à la découverte des résultats.
60% seulement des répondants choisissent d’utiliser le webinar ou la classe virtuelle en fonction de leurs objectifs pédagogiques. Si vous êtes dans une intention de formation – par opposition à information, nous vous conseillons de miser sur une vidéo ou bien un podcast, modalités qui offriront, d’une part, de la flexibilité aux apprenants, et, d’autre part, un gain de temps pour le formateur. En effet, ce contenu pourra être déployé sur un nombre illimité de cohortes.
Les moments synchrones sont particulièrement intéressants pour les échanges qu’ils vont permettre à la fois entre les apprenants et avec le formateur. Consacrer le temps synchrone aux exercices et à de la pratique, c’est plus vivant et engageant pour les apprenants.
Plus de 80% des répondants organisent des activités fondamentales types brise-glace et energizer en vue de favoriser la cohésion de groupe. Néanmoins, plus de 30% indiquent que les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de leurs espérances. Plus encore qu’en présentiel, une activité se pense à distance. Quels sont mes objectifs en la proposant ? De combien de temps je dispose pour l’animer ? Combien d’apprenants ai-je en face de moi ? Quel outil de visio et d’animation j’ai à ma disposition ? Autant de questions à se poser pour choisir la bonne activité. Joindre l’utile à l’agréable en organisant un ice breaker sur la thématique de la classe virtuelle est une solution.
En synthèse, un déroulé précis et détaillé est nécessaire Si vous êtes à la recherche d’idées pour animer des activités en temps synchrone, nous vous invitons à consulter cet article : découvrez l’ouverture collaborative, le pages ou le 1-2-4 all.
On note une vraie appétence des formateurs pour l’amélioration continue : 80% des répondants font de la veille souvent ou régulièrement. 18% ne trouvent cependant pas le temps de le faire. Exemple d’une source intéressante (mis à part nos blogs respectifs) : le podcast Rendez-vous en terre digitale. Trouver et analyser les données n’est pas encore un réflexe, ni une compétence maîtrisée. Pourtant, l’un des avantages du digital est la collecte de la donnée. Temps de présence, production commune, résultats de sondages, historisation du déroulé pédagogique sont autant de données disponibles et qui peuvent être très intéressantes à analyser.
Évaluer le transfert en situation de travail reste difficile car cela se fait sur le temps long. Pourtant c’est bien l’objectif qui est visé. Nous proposons systématiquement d’inclure des séances “back to work” quelques semaines après la fin du parcours. Ces séances peuvent se mettre en place en atelier de codéveloppement ou de retour d’expérience. C’est excellent à plusieurs niveaux. Pour les apprenants, il s’agit d’entretenir l’esprit de cohorte et de stimuler la mise en place d’une communauté apprenante. Cela lance ou entretien l’apprentissage entre pairs ce qui est très efficace pour le transfert en situation de travail. Pour le formateur, cela permet de s’auto-évaluer, de faire évoluer la formation et de proposer des idées de suivi ou de remédiation. Pour l’organisation, cela contribue à former “l’entreprise apprenante”.
65% des répondants n’ont soit jamais animé de communauté d’apprenants soit ne sont pas satisfaits des résultats qu’ils en ont obtenus. Les communautés d’apprentissage peuvent prendre plusieurs formes :
Quelle qu’en soit sa forme, elle permet d’apprendre ensemble, de manière formelle ou informelle. La communauté d’apprentissage repose ainsi en grande partie sur l’apprentissage entre pairs. Créée à l’issue d’une formation, elle permet aux apprenants de continuer à échanger ensemble et avec le formateur, favorisant ainsi l’ancrage mémoriel.
Learn Assembly est une learning compagnie dont la mission est d’aider les entreprises à développer l’employabilité de leurs salariés, de manière saine et durable. Architecte et bâtisseur d’expériences apprenantes, nous designons des solutions innovantes de learning pour plus de 200 clients. Learn Assembly c’est aussi Learning Boost, la première solution d’auto-positionnement entièrement personnalisable.