Découvrez dans le cinquième épisode du podcast des Acteurs de la Compétence l’importance des soft skills sur le marché du travail.
Nous nous sommes tous déjà demandé s’il est vraiment utile d’indiquer sur son CV ses hobbies, ses activités sportives…
Cela intéresse-t-il réellement le recruteur que je joue au football depuis 4 ans ou que je peigne depuis 10 ans ?
En effet, certaines personnes ne feront attention qu’aux diplômes et à l’expérience professionnelle. Mais pour d’autres, ces activités sont pertinentes. Cela met en lumière les compétences parfois cachées. Sur un CV, les soft skills ne sont pas visibles. Et pourtant, elles sont devenues essentielles sur le marché du travail.
Pour le 5e épisode de leur podcast Objectif Compétence, les Acteurs de la Compétence ont interviewé Delphine Theurelle Stein, ancienne manager et maintenant enseignante et chercheuse à l’école de management de Strasbourg, et Pamela Veslot, responsable de la formation et du développement des compétences pour Alsea, le partenaire mexicain de Starbucks.
Qu’est-ce que ça veut dire, exactement, “soft skills” ? Souvent traduites par “compétences douces” ou “humaines », elles désignent l’ensemble des aptitudes et compétences non techniques, qui nous permettent d’évoluer dans la vie personnelle comme professionnelle. Elles influencent notamment la façon dont nous travaillons et interagissons avec les autres.
Dans sa thèse sur les soft skills, Delphine Theurelle Stein reprend la citation marquante de l’astronaute Thomas Pesquet : “Ce sont mes propres soft skills qui m’ont permis de faire ce métier”, soulignant l’importance et la nécessité de développer ces compétences dans le monde actuel.
Revenons une trentaine d’années en arrière… Les soft skills étaient alors une notion totalement inconnue. Nos parents étaient recrutés pour leurs compétences techniques et non humaines. Mais aujourd’hui, tout à changer. Il est devenu nécessaire de cultiver son savoir-être tout autant que son savoir et son savoir-faire.
Mais pourquoi maintenant plus qu’avant ? Pour faire face à l’imprévisibilité grandissante du monde actuel. Un monde VICA – volatile, incertain, ambigu, complexe, dans lequel il faut constamment s’adapter. C’est dans ce contexte que les compétences humaines permettent aux entreprises de recruter les bons profils et ainsi de rester compétitives.
Par ailleurs, selon le Forum économique mondial (World Economic Forum), les compétences essentielles à développer pour 2025 seraient “la capacité à résoudre des problèmes complexes” et “l’analyse de la pensée critique”.
“Puisque les compétences techniques se périment de plus en plus vite, il faut miser sur les compétences douces pour être employable”. Voilà ce que déclare Christophe Quesne, administrateur des Acteurs de la Compétence. Une phrase qui résume bien la philosophie de la marque Starbucks.
Selon eux, comme le souligne Pamela, “les compétences techniques peuvent toujours être acquises, alors pourquoi se concentrer sur elles ? Il faut recruter les employés sur la base de leurs soft skills”.
Fort de ces observations, Starbucks préfère recruter sur l’aptitude des candidats à travailler en équipe ou à faire preuve d’entraide, plutôt que sur leur capacité à tenir une caisse.
Mais alors, comment évaluer les compétences non techniques ? Effectivement, le diplôme et l’expérience nous renseignent sur les hard skills du candidat, mais pour les soft skills, c’est différent. Il faut lire entre les lignes du CV et analyser le comportement du candidat. Les RH privilégient en général deux méthodes :
D’autre part, l’évaluation des soft skills est à prendre avec des pincettes. D’abord, il est important de bien différencier ces compétences de la personnalité des collaborateurs. Évaluer cette dernière serait faire preuve d’un manque d’éthique pouvant avoir de graves répercussions.
Par ailleurs, l’évaluation des soft skills peut être facilement perçue comme un jugement de valeur. D’où l’importance des méthodes et des mots employés pour faire part des feedbacks aux collaborateurs. Par exemple, dire à quelqu’un qu’il manque de leadership peut être perçu comme une attaque et non comme une remarque constructive pour faire évoluer le salarié.
Pour finir, l’environnement de travail est déterminant pour pouvoir développer ses soft skills. Alors, quels sont les deux types de facteurs environnementaux ?
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