Face à l'explosion des normes internationales et des obligations de formation, la réconciliation entre RSE et formation apparaît cruciale. Quelles solutions existent ? Découvrez-le dans cet article.
Directive distribution d’assurance, Bâle 3, Solva 2, directive CSR, loi Sapin 2 : on observe depuis quelques années une explosion des directives européennes, normes internationales et autres lois visant à imposer des standards sociétaux dans les organisations mondialisées. Cette bataille des normes est l’un des piliers du capitalisme moderne occidental et part d’une intention louable : garantir aux salariés et aux parties prenantes des organisations un environnement de travail réduisant les risques et les facteurs d’inégalités. C’est également – tout dépend du point de vue – un levier de reprise en main de nos souverainetés par le biais des normes ou une nouvelle preuve de la candeur des Européens dans un capitalisme débridé.
Il ne viendrait à personne l’idée de remettre en question le bien fondé de ces normes. Elles contribuent à faire de l’entreprise un espace de mobilité sociale et d’épanouissement dont nous avons besoin, les espaces politiques et syndicaux étant en nette perte de vitesse. C’est plutôt la question des moyens mis en œuvre qui est largement discutable. En créant des obligations de formation associées à ces règles, on espère diffuser des bonnes pratiques au sein des entreprises. Le résultat est pourtant très mitigé.
Prenons l’exemple de la norme DDA relative au devoir de conseil des distributeurs d’assurance : elle impose de former chaque année, chaque collaborateur, sur une durée de 15 heures. Pourquoi 15 heures ? Nul ne le sait. Les DRH de l’assurance s’arrachent les cheveux pour occuper leurs salariés pendant ces 15 heures. Dans certains grands groupes, les formations obligatoires représentent jusqu’à 30% du temps passé en formation par les salariés. Les budgets importants grèvent les investissements dans des actions de talent management plus durables. La traçabilité de la formation occupe le gros du temps des responsables formation qui s’épuisent à « tracker » leurs collègues tandis que les collègues en question finissent par réduire le mot « formation » à ces modules obligatoires souvent infantilisants qui provoquent une sensation de gavage et un rejet de la formation.
Très loin d’un objectif de transformation des modèles mentaux des salariés, la formation se trouve prise en otage par la conformité. Car en cas de contrôle, les conséquences peuvent être dramatiques : pertes d’autorisations de mise sur le marché, amendes, risques de réputation. Pour se protéger, les entreprises empilent des modules e-learning de qualité très variable et appellent formation des actions de mise en conformité vis-à-vis d’une tutelle externe.
Des solutions existent pour réaligner Rse et formation :
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